INTRO: verse 1 Il avait nom Corne d'Aurochs, ô gué ! ô gué ! Tout l' mond' peut pas s'app'ler Durand, ô gué! ô gué ! Il avait nom Corne d'Aurochs, ô gué ! ô gué ! Tout l' mond' peut pas s'app'ler Durand, ô gué! ô gué ! En le regardant avec un oeil de poète, On aurait pu croire, à son frontal de prophète, Qu'il avait les grand's eaux d' Versailles dans la tête, Corne d'Aurochs. verse 2 Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué ! ô gué ! C'étaient celles du robinet ! ô gué ! ô gué ! Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué ! ô gué ! C'étaient celles du robinet ! ô gué ! ô gué ! On aurait pu croire, en l' voyant penché sur l'onde, Qu'il se plongeait dans des méditations profondes Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde... Corne d'Aurochs. verse 3 C'était, hélas ! pour s'assurer, ô gué ! ô gué ! Qu' le vent n' l'avait pas décoiffé, ô gué ! ô gué ! C'était, hélas ! pour s'assurer, ô gué ! ô gué ! Qu' le vent n' l'avait pas décoiffé, ô gué ! ô gué ! Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours : "Il n'y a qu'les imbéciles qui sachent bien faire l'amour. La virtuosité, c'est une affaire de balourds !" Corne d'Aurochs. verse 4 Il potassait à la chandelle, ô gué ! ô gué ! Des traités de maintien sexuel, ô gué ! ô gué! Et sur les femmes nues des musées, ô gué ! ô gué ! Faisait l' brouillon de ses baisers, ô gué ! ô gué ! BRIDGE Petit à petit, ô gué ! ô gué ! On a tout su de lui, ô gué ! ô gué ! On a su qu'il était enfant de la patrie... Qu'il était incapable de risquer sa vie Pour cueillir un myosotis à une fille, Corne d'Aurochs. VERSE 5 Qu'il avait un petit cousin, ô gué ! ô gué ! Haut placé chez les argousins, ô gué! ô gué ! Et que les jours de pénuri', ô gué ! ô gué ! Il prenait ses repas chez lui, ô gué ! ô gué ! C'est même en revenant d' chez cet antipathi ique, Qu'il tomba victim' d'une indigestion criti ique Et refusa l'secours de la thérapeuti ique, Corne d'Aurochs. VERSE 6 Parc' que c'était à un All'mand, ô gué ! ô gué ! Qu'on devait le médicament, ô gué ! ô gué ! Parc' que c'était à un All'mand, ô gué ! ô gué ! Qu'on devait le médicament, ô gué ! ô gué ! Il rendit comme il put son âme machina ale, Et sa vi' n'ayant pas été origina ale, L'Etat lui fit des funérailles nationa ales... Corne d'Aurochs. OUTRO Alors sa veuve en gémissant, ô gué ! ô gué ! Coucha-z-avec son remplaçant, ô gué ! ô gué ! Alors sa veuve en gémissant, ô gué ! ô gué ! Coucha-z-avec son remplaçant, ô gué ! ô gué ! ?