verse 1 C'est une princesse vraiment unique, c'est la sirène des alcooliques. On lui parle comme à un ami, c'est une déesse dans la nuit. À qui on dit tout ce qu'on dit pas, elle, elle t'écoute, elle te juge pas. À soir j'aimerais que la femme, derrière le bar, soit ma maîtresse. V2 C'est l'agréable certitude, qu'elle te dira : « Comme d'habitude? » Elle livre, par petits bouts, sa vie, ses amours, ses envies de tout. Quand elle t'embrasse sur la joue, t'es son amant sans rendez-vous. À soir j'aimerais que la femme, qui me sert le fort, soit ma maîtresse. V3 C'est comme du bonheur en bouteille, toujours aussi tendre que la veille. Ses petits regards, tes illusions, sourire en coin un peu cochon. Un slow collé pas trop pressé, c'est comme de l'amour à petites gorgées. À soir j'aimerais que la femme, qui tient le fort, soit ma maîtresse. V4 Elle rêve de plage et de soleil, de vivre ailleurs que dans la nuit. Bien sûr, avant qu'elle soit trop vielle, de vivre en feu avec celui. Pour qui elle veut dénouer ses tresses, on lui a fait tant de promesses, la bartendresse. Solo : V5 C'est une princesse vraiment unique, le fort des alcooliques. La plus discrète dans l'ivresse, mon âme soeur dans la détresse. Mais quand enfin, finit la nuit, on se sent triste, elle nous trahit. Avec le premier, le premier chauffeur de taxi. Outro Mais quand enfin, elle s'est enfuit, le plancher de danse s'est endormi. Y me reste son parfum au creux de ma main, comme un bout de ma vie. À soir, j'aimerais avoir une femme comme la bar tendresse.