A toi qui marches longtemps Quand la pluie fais rage Quand partent les ans Quand la rue te vole tes nuits Quand c'est toujours dimanche tant pis A toi qui cherches un abri Qui donnerais tes mains Pour un peu de travail Qui essaies de rester fier Quand tes chaussures s'écaillent Y a toujours un poème Pour le destin qui te blesse Quelqu'un qui t'aime Pour les regrets que tu laisses Si tu peux rester le même Toi qui changes tant d'adresses Tu seras bienvenu chez moi Bienvenue chez moi Pour partager l'ivresse, les doutes, les peines et les joies Bienvenue chez moi Tu seras bienvenu chez moi Si tu n'abandonnes pas Si tu vaux plus que ce que tu crois Souvent les lèvres sont sèches Et les portes sont closes Quand la ville s'endort Quand le corps est fatigué Quand la solitude brûle plus fort A toi qui mérites mieux Que des barreaux solides Comme unique décor A ces rires invisibles Qui n'te réveillent pas quand tu dors Y a toujours un poème Pour le destin qui te blesse Quelqu'un qui t'aime Pour les regrets que tu laisses Si tu peux rester le même Toi qui changes tant d'adresses Tu seras bienvenu chez moi Bienvenue chez moi Pour partager l'ivresse, les doutes, les peines et les joies Bienvenue chez moi Tu seras bienvenu chez moi Si tu n'abandonnes pas Si tu vaux plus que ce que tu crois Et si tu veux crier tes désirs Ici tu peux pleurer sans rougir Ici tu peux parler sans mentir, mentir, mentir, mentir, mentir Et si tu veux hurler ton amour Ne pas te taire des jours et des jours Tu seras bienvenu toujours, oui toujours, toujours Reste le même je serai moi Et si je plonge un jour dis-moi Tu seras là, dis-moi Bienvenue chez moi