Intro: Verse Premier amour, premier baiser Le vent chaud du mois de mai J'entendais les rires courir dans l'air figé De l'été suffocant qui avait tout son temps Ta blouse entrouverte mon oreille sur ton coeur Couchés dans le champ on avait fait le serment De ne jamais vieillir de ne jamais mourir Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Verse Dans un pays encore à genoux Des noms de rues empruntés un peu partout Avenue broadway pare-chocs chromés Gangs de quartier vent de liberté Cinéma qui se mire dans les flaques d'eu Qu'éclaboussent aussitôt les rêves brisés Semaine rapiécée en robe du dimanche Qui refait le trajet protéger par les anges Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Verse Le fleuve était caché comme il l'a toujours été Devant le restaurant on traînait nos quinze ans On regardait passer les cargos étrangers Baptisés de surnoms qu'on leur avait donnés Chargés d'horizon de nos rêves déchaînés Chargés de soirées sans savoir où aller Quand les yeux se ferment en quittant le rivage Quand les yeux se ferment pour garder cette image Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Bridge Le soleil s'endort sur la lignée des wagons A bien regarder rien n'a vraiment changé Derrière la fumée maisons d'ouvriers Les rêves oubliés l'autre côté du fossé Et le vent murmure entre les peupliers Le secret des mots offert à la vie Ne jamais vieillir ne jamais mourir Même s'il fallait y laisser sa peau Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit Sous les cheminées celles qui brûlent jour et nuit